De l'autre côté - Partie I [Vosnir, Myria, Enzu, Kylaarad, Nyil]

Localisation: Cité état d'Arl'Gamesh

Cette cité, imposante et fortifiée, est à la fois une place forte qui a tenu de nombreux assauts, et le centre d'un commerce tendu entre les divers royaumes qui l'entourent.
On y trouve toute sorte de race et de cultures, tant et si bien que la ville s'est organisée en quartiers permettant à tout à chacun de trouver un endroit à sa convenance.
Une enceinte intérieure sépare le quartier noble du reste de la ville, abritant les dirigeants de la ville et leur famille, ainsi que la garde de la cité.
Bien que d'apparence cet endroit soit merveilleux, cela ne s'est révélé possible que par la contribution active de l'esclavage. De fait, les dettes et les crimes sont susceptibles de faire perdre ses droits de libertés à toute personne se trouvant dans la cité.
Le seigneur Rivlok, demi-Orc de son état, est le descendant d'une des famille fondatrice de la cité et le légitime héritier de celle-ci. S'il ne se présente pas comme un dictateur il n'en reste pas moins ferme. Le reste de la noblesse est constitué de différentes familles de races différentes. Toutes n'appuient pas Rivlok, mais peu s'y opposent ouvertement. Leurs mœurs sont aussi variés que leurs origines.

Royaumes voisins: Liredar, [à venir].


Début de l'aventure:

Tout commença à l'auberge du Petit Poney Pendu! Taverne bien connue des pires ivrognes en journée, pour la qualité de sa boisson et sa position dans le quartier nain. Il faut toutefois préciser qu'elle prend une toute autre réputation de nuit, car l'on y retire les derniers comateux pour accueillir les fines oreilles, dont parfois des membres de la noblesse, autour de musiciens, acrobates, danseurs ou autre amusements d'horizons divers ( à l'image de la cité).
Autant dire que ce n'est pas un petit établissement, mais bien l'un des grands noms de cette cité.

C'est donc au cours d'un début de soiré, bercé par le chant d'une harpe, que notre aventure s'entame.


Description de la taverne:

Un établissement imposant donnant habilement sur la place de Honggar le Protecteur, où trône la statue d'un nain en armure et en armes (marteau et bouclier). Il s'élève sur deux étages. Le rez-de chaussé sert principalement de taverne, bien qu'il soit munis de quelques salons privés. la pièce principale se constitue donc en de nombreuses tables carrées autour d'une estrade de bonne taille, plus un comptoir en coin où l'on sert la boisson.
Une double porte permet l'entrée depuis la place, une porte discrète donne certainement sur la cuisine au vu des allez et retours des serveuses et une autre n'est ouverte que sur réservation.

Tout le personnel de l'établissement se constitue de Nains, excepté les esclaves qui sont généralement de jeunes et jolies femmes bien vêtues. Seules les marques sur le dos de leurs mains trahissent leur statut.

[Je vous laisse introduire pourquoi, comment, et ce que vous faites actuellement, dans l'auberge.]

Exemple Grande Salle Taverne:

Arl'Gamesh... Le centre de tout.
A cet endroit se trouvait le commerce le plus florissant du continent, le mélange de race le plus incongru, et probablement les criminels les plus avides et dangereux du pays. Pourquoi etais-je venue ici ? L'envie d’enfin accomplir quelque chose ? De recommencer à zéro pour la dixième fois de ma vie plutôt...

L'auberge du petit poney pendu était réputée et c'était naturel qu'un garde me la conseille quand je lui ai demandé un endroit où dormir. Il y faisait chaud, la nourriture était bonne, et les prix assez raisonnable, je n'en demandais pas plus.
Ils eurent du mal à m’accueillir au début. Ils crurent que j’étais une enfant, et cela était compréhensible au vu de ma taille. Mais un client était un client, et tant que je ne semais pas de grabuge, et que je consommais, j’étais bienvenue… L’hospitalité vénale propre aux nains !

Le soir tombait, les gens arrivaient. Je les observais, du fond de la pièce, assise à ma table, buvant une soupe de légumes brûlante. Ma capuche sur la tête, pour essayer d'éviter d'attirer trop l'attention tout de suite à cause de mes cheveux. De temps en temps, quand quelqu’un rentrait, je jetais quelques coups d’œil en direction de la porte, pour passer le temps, profitant simplement du son de la harpe et du repas chaud.

Forcé à quitter son confort de la ville de Liredarin à cause de ses frères, Vosnir s'en alla en prenant le strict minimum. Ne sachant plus à qui faire confiance, il ne prévint personne, même pas son plus jeune frère.

Il décida de quitter le royaume pour aller dans la grande cité d'Arl'Gamesh. Il espérait s'y faire oublier le temps que la situation chez lui se calme. Il décida de séjourner à l'auberge du Petit Poney Pendu, notamment parce qu'elle se situait dans le quartier nain, et qu'il admirait leur architecture plus que celle de toutes les autres races.

Il y séjourna pendant deux mois environ, avant de recevoir des nouvelles de son royaume. La situation là bas n'avait fait qu'empirer: un autre de ses frères était mort. Se demandant combien de temps il pourrait tenir avec sa bourse qui s'amenuisait, il commença à songer au futur. Peut-être pourrait-il séjourner dans une taverne moins chère? Mais ici, l'ambiance était vraiment agréable. Le son d'une harpe ne fit que confirmer ses pensées...

La prestation se poursuit durant de longues minutes, à peine perturbée par l'entrée de nouveaux visiteurs et la principale activité de la taverne, la vente de boisson. La soirée ne faisant que commencer, l'on attendait encore beaucoup de clients pour remplir les tables. Néanmoins, la harpiste fut gratifiée d'une grande salve d'applaudissement lorsqu'elle acheva sa dernière note.
Un nain (est-il nécessaire de précisé petit?), grimpa sur l'estrade pour lui serrer la main et la remercia vivement, sa voix surpassant à peine les applaudissement.
Comme à leur habitude, une équipe de nains vint aider la harpiste à descendre son matériel et l'invita à profiter de la soirée sur une table offerte par la maison.

"Mesdames et Messieurs, Nobles visiteurs et petites gens..", se mit à hurler le nain pour gagner l'attention de la salle qui regagna lentement le silence. Il reprit alors d'une voix suave, que l'on n'aurait su attendre de sous cette barbe couleur bronze.
"Veuillez me prêter votre douce attention, car nous allons accueillir nos prestataires suivants! Ils nous viennent d'un pays lointain et bercé de mystères plus enivrants que notre bière. Ils ont voyagé jusqu'ici pour vous offrir un spectacle unique où plus rien n'est impossible. Veuillez accueillir, Ombre et Lumière!"

A l'annonce pleine d'enthousiasme du maître de cérémonie, aussi connu comme le propriétaire de la taverne Brodrok, la foule se remit à applaudir.

Tandis qu'une jeune femme blonde grimpait sur scène, une serveuse vint s'adresser à Vosnir :
"-Vous désirez boire quelque chose?"

De son côté, Myria eut l'occasion d'apercevoir entrer plusieurs figures connues de la cité.
[Petit jet de connaissance(folklore local/noblesse) si tu veux des noms, hésite pas à tenter d'autres jets si tu veux d'autres infos. Cette dernière remarque vaut aussi pour Vosnir]

La harpiste avait finie et se faisait grassement payé à boire par tous les clients et clientes. C'est bien pour elle... Elle a réussi quelque part, et je ne vais pas cacher que j'en suis un peu jalouse. Depuis le debut de ma vie, je ne cesse d'essayer de trouver ma place. Je recommence sans cesse, je tourne en rond. je ne suis pas une bonne soldate, pas assez disciplinée. Je ne suis pas une bonne magicienne, pas le talent malgré ce que croyais mes professeurs. Je ne suis pas une bonne fermière, je ne suis même pas une bonne épouse. Il faut que trouve un domaine dans lequel je pourrai réussir quelque chose...

A mesure que je me perdais dans mes pensée, j'observais les gens rentrer les uns après les autres dans la teverne. Il me semblait reconnaître quelques personnes importantes de la ville, celles que l'on voyait se pavaner sur des chariots et dans des carrosses... Qui étaient ces personnes ? J'avais son nom sur le bout de la langue ! (*Jet de connaissance folklore local : 3*) non... ça ne viendra pas... peu importe. Connaître son nom ne m'apportera pas grand chose...

Les acclamations des clients me tirèrent de ma rêverie. Cela faisait combien de temps que je fixait ce noble ?! Je tournais vivement la tête en direction de la scène. Une femme blonde montait, applaudie de tous les côtés. "Ombre et lumière ?" Laissais-je échapper dans un murmure. Un nom bien poétique, mais cela sonnait bien. Les cheveux de la femme voletant doucement que je regardais à travers les volutes de fumée issus de ma soupe avaient un aspect presque irréel. Ombre et lumière... Ce spectacle portait bien son nom. Je bu rapidement ce qu'il me restait de la soupe, non sans me brûler, mais cela importait peu. Je me décalais sur mon banc, de façon à voir la scène sans avoir à trop tourner la tête. Ce soir, j'allais profiter du spectacle !

Quelle ambiance! Vosnir commençait à avoir l'habitude de telles représentations, mais il était à chaque fois émerveillé par les spectacles qui se déroulaient chroniquement dans la taverne du Petit Poney Pendu.

Peu après que la harpiste eut fini de jouer, le maître de cérémonie se mit à annoncer le spectacle suivant: Ombre et Lumière.

Juste après son annonce, une femme blonde monta sur scène. Dans le même moment, une serveuse vint demander à Vosnir ce qu'il désirait boire.

"Une pinte de votre meilleure bière, s'il vous plait" demanda-t-il avec un sourire.

Après cela, Vosnir balaya la taverne du regard pour voir si il pouvait reconnaître des têtes, il commençait à bien connaître les grands noms de la ville à force d'en voir défiler dans cet endroit. (Jet de Connaissances(Folklore local): 19 + 8 = 27 \o/).

Vosnir:

Bien que l'instrument fut simple, la jeune femme parvint à captiver la taverne, au moins aussi bien que la harpiste qui l'a précédée. L'air était léger et voltigeur et si quelques uns tentèrent d'en taper la mesure, ils se perdirent bien vite en comprenant qu'il n'en avait pas. Cela ne l'empêcha pas d'être apprécié et acclamé.
Pourtant, il y a dans son jeu quelque chose qui dérange, instinctivement, mais reste si furtif qu'on l'oublie facilement.

[Jet de volonté tous les deux s'il vous plaît]

Visiblement désœuvrée et désireuse de se trouver une autre tâche, une serveuse s'approche de Myria et s'enquiert de sa commande comme suit:
"-Vous désirez un autre verre?"

Absorbée, j'étais absorbée par les mouvements de cette femme à mesure qu'elle jouait de son instrument. Quelque chose n'allait pas, il y avait un problème, je le sentais.
"-Vous désirez un autre verre?" la voix de la serveuse m'extirpa des mes rêveries, et c'est après un sursaut que je lui répondit.
"n-non merci, pas tout de suite, c'est gentil." Je lui adressait un sourire, gênée de la voir partir sans avoir pris de commande.

Mon regard se posa à nouveaux sur la jeune femme. Quelque chose clochait, comme une puissance surnaturelle qui gène. J'essayais de comprendre ce qui me gênais tant. Mes yeux se mirent à briller, comme à chaque fois, je le savais. Au même titre que le petit cristal qui chauffait dans ma manche. Tout deux luisirent de cet éclat bleu brillant qui m'accompagnait depuis ma naissance.
Ce quelque chose qui n'allait pas, je devait le trouver... (*Jet de volonté : 16+7 = 23*) j'y étais presque, c'était obligatoirement là sous mes yeux...

Quelques têtes connues. De toute façon, quand on y prête un peu attention, on voit bien que certaines personnes viennent régulièrement à l'auberge du Petit Poney Pendu.

Et c'est plutôt facile à comprendre. Les animations sont d'excellente qualité. Comme cette flûtiste par exemple.

(Jet de volonté: 5+6=11).

Vosnir tenta de reconnaître l'air que jouait la jeune flûtiste, mais sans succès.

Une seconde ! Je l'ai ! J'ai compris ! La flûtiste ! Elle essaye de nous occuper ! Merde ! La serveuse ! Il faut que je récupère ce qui m'appartient !

Je me levais, non sans bruit, après tout si je pouvais sortir les autres clients de leur état de torpeur, cela n'en serai que mieux.

La colère... je commence à m'énerver, il faut que je me calme et que je règle ce soucis avec un minimum de diplomatie, je ne tiens pas à me faire trop remarquer... même si je n'y crois pas trop...

Je courrais vers la serveuse. Ma capuche se déplaça alors que je bougeais, et découvrit mes cheveux bleus presque aussi brillant que me mes yeux. Je traversais la pièce aussi vite que possible, en espérant qu'une femme d'un mètre trente et quelques aux cheveux bleus allait réveiller les clients !
"MA BOURSE ! NOS BOURSES ! RENDEZ NOUS NOTRE ARGENT !" Criais-je, en courant vers la serveuse et son plateau, sur lequel reposait bon nombre de bourses, pour récupérer mon argent.

Elle avait intérêt à me rendre mon argent rapidement si elle ne voulait pas que je réduise son esprit en compote !

Comme captivé par la musique de la flûtiste, Vosnir ne remarqua rien de ce qui se passait autour de lui.
Il sembla entendre un cri lointain, dans un coin de sa tête...

Ce cri se fit de plus en plus puissant au fur et à mesure à mesure qu'il continuait, si bien qu'il en devint presque réel. La voix était féminine et il put comprendre ce qu'elle disait.

Vosnir passa rapidement la main sur la poche de sa veste pour vérifier si sa bourse était toujours là.

Mes yeux brillaient encore, je le savais, je n'étais pas totalement calmée. Cette réponse n'étais pas satisfaisante... Le vol de nos bourses ?! Faire parti du spectacle ?! J'avais bien trop de mal à y croire !

"Hmmm... vous permettez d'avoir des doutes à propos de ça ? Vous auriez pu débarrasser les tables de nos boissons. Si votre spectacle est aussi impressionnant, l'effet aurai été le même ! Je ne vous accuse pas forcément de vol, mais comprennez mes inquiétudes !" Dis-je en retournant à ma place, ma bourse bien serrée dans ma main.

Mes yeux perdirent peu à peu leur lueur, à mesure que je marchais, jusqu'à retrouver le bleu à peine brillant que je possédais d'habitude. Je me rassis, et gardais un oeil sur la femme brune, prête à lui éclater le nez si jamais elle essayait à nouveau de toucher à ma bourse.

Vosnir se mit à paniquer. Il n'avait pas tout son or dans sa bourse, mais une bonne partie, et s'il n'en avait plus il serait probablement contraint de rentrer à Liredarin, ce qui n'était pas envisageable.

Lorsqu'il aperçut sa bourse sur le plateau de la serveuse, il comprit. "C'est donc pour cela que je ne la reconnaissais pas..."

Une jeune femme aux cheveux bleus se trouvait à côté de la serveuse. Vosnir crut d'abord à sa taille que c'était une naine, mais elle n'en avait pas la carrure... Au vu de son expression et des regards de certains clients, c'était elle qui avait crié.

La flûtiste s'exprima de manière calme en affirmant que cela faisait partie du spectacle. Ce n'était pas très crédible. Vosnir chercha dans son expression un indice qui lui assurerait qu'elle mentait. (Jet de psychologie : 14 + 6 = 20)

La jeune femme aux cheveux bleus se fit ensuite rendra sa bourse. Elle ne croyait pas à la bonne foi de la flûtiste, c'était compréhensible.

La serveuse s'appelait donc Ombre. La flûtiste devait donc être Lumière. Des noms plutôt bien choisis, se dit Vosnir. Il esquissa un petit sourire. Il n'avait encore jamais vu de spectacle de la sorte dans cette auberge.

"Une personne détiens une clef... Elles se libéreront sans la clef..." je me répétais leur paroles pour comprendre, et pour essayer de trouver une faille dans leur mots qui pourrait indiquer un indice... n'importe qui dans cette taverne... même elles pourraient posséder la clef... je fouillais dans me poches, dans le doute, et dans ma bourse. Si elles avaient placé là clef c'était peut être dans les bourses qu'elles avaient volées...
Je cherchais, j'espérais trouver la clef pour rabattre le caquet des deux femmes, mais, d'un autre côté, je ne savais pas ce qu'elles entendaient par 'posséder leurs vies'... et je n'étais pas certaine de vouloir en profiter de toute façon...

Elles étaient douées, et apparemment honnêtes en plus, ça ne courait pas les rues...

Vosnir fut presque déçu lorsque le maître de cérémonie commença à annoncer le spectacle suivant. Ce fut donc un double soulagement lorsqu'il rectifia ses propos en annonçant à nouveau Ombre et Lumière. Double soulagement, car en même temps, Ombre rendait sa bourse à Vosnir.

Il l'accueillit avec un sourire, qu'elle lui rendit, avant de monter sur scène avec Lumière.

Après le speech de Lumière, Vosnir se mit à réfléchir très vite. Tout d'abord, cette histoire de posséder leurs vies. C'était une idée assez insensée, mais pas à Arl'Gamesh...

Vosnir n'aimait pas vraiment ce concept, et il voulut trouver la clef afin de les libérer. Mais où pouvait-elle se trouver? "Dans ma bourse!" Pensa-t-il en premier lieu. "Ou dans mes poches?" Il se mit donc à chercher la clef sur lui. (Jet de Fouille: 15 + 3 = 18). Il prit aussi le temps de regarder autour de lui pour voir si d'autres gens avaient la clef sur eux. (Jet de Détection: 15 + 1 = 16)

J'observais les gens, ils se regardaient les uns les autres, en se demandant qui avait la bonne... combien de clef y avait-il dans la pièce ? Quelqu'un dans la taverne. Ça pourrait très bien être un client ici, un cuisinier caché dans les cuisines, ou même une des deux femmes... Tout ce spectacle ne rime à rien... Personne n'a la bonne clef, elle ne sont pas stupide, pas à ce point là... Et ces serrures ? Je doute qu'elles aient des difficultés à crocheter ça, vu la facilité qu'une d'elle à eu à subtiliser les bourses...
Il fallait que je fasse part de mes idées, cela ferrai avancer les choses... Voire que je fasse rater volontairement le défi... Si je rate, elles n'auront pas de soucis, et iront crocheter leur serrures devant les yeux ébahis de ces clients idiots, et si, par inadvertance, je réussi le défi, j'arriverai à improviser... C'est la solution.
"Nous sommes d'accord, n'importe qui dans la taverne, cela pourrai être moi, mais cela pourrait tout autant être une de vous deux, non ?" demandais-je aux deux femmes, espérant que cela ferrai accélérer les choses.

Une petite clef argentée...ça paraissait trop facile...

En effet, un autre homme avait une clef similaire, et ce n'était pas la bonne. Cela signifiait plusieurs choses: Il y avait plusieurs clefs présentes dans cette salle, probablement dans chacune des bourses des clients. Cela signifiait-il donc qu'Ombre et Lumière avaient prévu ce deuxième tour, et donc probablement que Brodrock était au courant?

La petite femme aux cheveux bleus s'exprima à nouveau, mais cette fois sous un ton plus calme. Pendant qu'elle posait sa question, Vosnir se glissa rapidement vers Brodrock.

"Bonsoir" dit Vosnir dans la langue des nains, "C'est une bien étrange présentation que vous nous proposez là. Même si je dois reconnaître qu'elle a son charme" dit-il avec un sourire en se tournant vers l'estrade où se trouvaient les deux femmes qui étaient le centre d'attention des clients de la taverne.

"venez donc nous fouiller toute deux en échange d'une de vos tentatives restantes"... pile le genre de réponse à laquelle je m'attendais. Ces femmes en faisaient un peu trop pour moi, mais c'était le goût du spectacle propre aux artistes !

"cette jeune femme douterait même de ses parents" Pas mes parents, mais elle n'était pas loin... j'ai trop fait confiance dans ma vie, et c'était loin d'être bénéfique à chaque fois... "vous ne croyez pas si bien dire !" repondis-je a Ombre avec le même air de défi.

Je m'exposais trop. Mais c'était trop tard. Je ne pouvais plus vraiment passer inaperçue... alors je me levais, il fallait que les fouilles, sait on jamais. Je me levais, et m'approchais des femmes. Je continuais de regarder Ombre avec le même air de défi.

Arrivée sur l'estrade, je me rendis compte d'à quel point elles étaient plus grande que moi. Je vais devoir lever les bras. Je pris le temps de détailler leur vêtements. Ombre habillée en serveuse, de nombreuses poches partout pour ranger les pièces les carnets, les mots qu'écrivaient les clients en manque de compagnies, les pourboires,... Lumière en bardesse, donc beaucoup de poches, de replis, et de cachettes. Il est connu que les bardes peuvent cacher de nombreuses dagues, couteaux,... Cela n'allait pas être facile... Il fallait essayer, et à défaut de trouver quelque chose, il fallait que j'ai l'air crédible... Le spectacle ! Il ne fallait pas gâcher là fête ! Je m'en moquais, mais pas les autres clients. Je n'allais pas annuler leur amusement.

Je jettais un regard à l'assemblée. Malgré moi j'étais autant une artiste qu'Ombre et Lumière... Tout le monde me regardait, et certains auraient voulus être à ma place, c'est certain !

Je laissais échapper un léger gloussement avant de m'approcher des femmes pour les fouiller. Mes mains glissant entre les replis et dans les poches. J'arrivais bien à dissimuler ma rapière dans les plis de ma robe... c'était facile de cacher une clef... Mais j'essayais quand même, il y a toujours une chance ! ( *jet de fouille : 17 + 1 = 18* )

Tandis que Vosnir parlait avec Brodrock, Ombre et Lumière répondaient à la femme aux cheveux bleus.

Brodrock lui répondait tandis que cette dernière arrivait sur l'estrade.

Vosnir se demanda quelle raison avait bien pu pousser les jeunes femmes à mettre en péril leur liberté. Ou alors elles n'étaient pas libres même avant le spectacle. Vosnir ne pouvait pas se permettre de rater ce coup là.

Continuant dans la langue des nains:

"N'êtes-vous pas autorisé à participer? Il me semble que vous savez qui détient la clef, n'est-ce pas?" dit Vosnir en faisant un clin d'œil à Brodrock et en fixant son regard sur le poing fermé de celui-ci.

(S'il faut un jet de diplomatie, le voici: 14 + 9 = 23)

Pendant ce temps là, la petite femme aux cheveux bleus fouillait les deux artistes...